Dans un système de retraite
par capitalisation, l'épargnant achète à l'établissement financier des
droits futurs, généralement une part future des bénéfices générés par
un placement collectif. Le système de retraite par capitalisation,
s'oppose conceptuellement à celui de retraite par répartition.
C'est le système de "l'assurance vie",
c’est-à-dire que le « risque » contre lequel on se prémunit est bien le
cas où le souscripteur serait en vie à la date de référence (c'est donc
bien l'inverse d'une assurance décès).
Le système est très souple et très variable, les contrats sont donc très divers. Par exemple, ils peuvent ou non prévoir :
- une possibilité de faire bénéficier autrui (un conjoint, un enfant,
ou même un tiers sans lien familiaux...) des droits acquis, soit par
désignation explicite soit au moment du décès du premier bénéficiaire
("reversion" ; dans ce cas il y a généralement une forte décote sur les
droits).
- une possibilité de se retirer en tout ou partie, c'est-à-dire de
reconvertir les points en capital, à partir d'un certain délai (en
France souvent 8 ans, pour s'aligner sur les durées minimales pour
bénéficier de certains avantages fiscaux)
- une possibilité de choix ("arbitrage") entre différents types de
« supports » avec des caractéristiques différentes (supposés plus ou
moins sûr, plus ou moins rentables) (contrat dit « multi-supports »)
- une rente viagère
- des services annexes : assurances invalidité, etc. et sans limites
autre que l'imagination de l'assureur et celles du droit général.
Ce système constitue une bonne solution pour contourner un droit successoral parfois peu conforme aux souhaits.
Keywords: retraite par capitalisation,